La complexité de l'approche réflexive tient en partie à la pluralité des fondements sur lesquels elle s'appuie. Invitée à introduire l'activité, la professeure Julie Desjardins de la Faculté d'éducation a défini la nature de l'approche en mettant en lumière la diversité des conceptions qui la caractérise au plan des objets ou des cibles de la réflexion, des modalités ou des conditions à mettre en place ainsi que des processus invoqués. Elle a également invité les participants à situer leur propre expérience par rapport aux deux finalités possibles d'une telle approche en enseignement universitaire:

1. Former un praticien réflexif
2. Impliquer l'étudiant dans sa formation

Les initiatives individuelles menées par les participants ayant implanté de telles démarches dans leurs programmes respectifs ont par la suite alimenté les discussions en petits groupes autour de ces questions :

• Quelles sont les conditions à mettre en place pour atteindre les objectifs visés par les activités de formation (les leviers, les freins, les limites)?
  
  
• Comment le recours ou l'utilisation de l'analyse réflexive transforme-t-il les pratiques d'enseignement (métier d'enseignant, métier d'étudiant)?

Au-delà des spécificités propres à chaque domaine, la plénière a permis de dégager une série de difficultés rencontrées dans l'implantation d'une telle démarche, certaines de nature épistémologique, d'autres liées aux pratiques d'enseignement ou d'apprentissage. Les échanges furent également l'occasion de partager des moyens, des solutions ou d'évoquer des conditions susceptibles de contrecarrer ces obstacles.

Les discussions en sous-groupes et en plénière ont soulevé plusieurs dimensions relatives à la dimension réflexive dans les activités de formation. En voici les principaux éléments :

• Tableau-synthèse 1 : Obstacles, leviers et solutions
• Synthèse des discussions